Retour sur une semaine de vacances à Villars-sur-Ollon, dans les Alpes vaudoises. Au programme, ski et vodka-martini, essentiellement.

Le titre de l'article est une référence au film de 1972 avec Jean-Claude Killy. Si quelqu'un a le DVD, je suis preneur.

Le Villars Palace, dont la construction a démarré à la fin du 19ème siècle, pour s'achever en 1914.

Un petit côté "Shining", quand même. On entendrait presque grincer le pédalier d'un tricycle.

Il paraît aussi qu'on peut croiser dans les couloirs le fantôme d'une duchesse qui a résidé là quelques décennies plus tôt. Malgré la vodka-martini, je n'ai rien vu.

Différentes parties du palace sont classées au patrimoine des sites et monuments historiques, comme le plafond de la salle à manger, ancienne salle de bal. Il ne faut pas s'amuser à se lancer de la purée...

Le petit train des neiges.

On ne peut pas rentrer en baskets, mais en après-ski, sûrement.

Olivia Ausoni a représenté la Suisse aux JO de 1948 et 1952.

Le collège alpin international Beau Soleil. On ne serait pas surpris d'en voir sortir Sir Hilary Bray en partance pour le Piz Gloria. En attendant, pour y entrer et faire partie des 180 élèves de 50 nationalités différentes qui le fréquentent, il faut débourser 90000 francs suisses par an. Plus les uniformes et autres menus frais. Mais les sorties scolaires sont sympas : par exemple, l'ascension du Kilimandjaro. Et ce texte, moi, ça me donne envie d'y enseigner : A Beau Soleil, nous croyons fermement qu’un élève confronté à un échec ne doit pas être protégé artificiellement. En assumant pleinement la responsabilité de son acte et en comprenant son erreur, il mûrit et il progresse. Le seul véritable échec réside dans l’abandon et le découragement.

Le petit Victorinox est content d'avoir retrouvé ses racines.

Balade en raquettes, accompagné d'un splendide Akita Inu. Pour la petite histoire, ce chien rustique était le compagnon des samouraïs dans le Japon féodal et était utilisé pour la chasse à l'ours. On n'a pas vu d'ours, juste des chevreuils.

Ah, si, un ours. Petit et brun.

Le château de Chillon, verrou entre l'Europe du Nord et celle du Sud, sur le bord du lac Léman.

Lord Byron a visité les lieux en 1816. Et il a eu la bonne idée de graver son nom sur une colonne. Bravo, bel exemple pour la jeunesse.

Montreux est évidemment connu pour son festival de jazz. Mais Freddie Mercury y a passé les dernières années de sa vie.

Allez, tchuss !

Après la musique, le dessin de chambre(s). Private joke pour la patronne. D'un bed&breakfast en Sicile. Pop et smart. Dont on reparlera bientôt.

Pardon pour la qualité des dessins. Je suis dur de la feuille.

Dans le cadre du combat global contre le mauvais goût et la pensée unique, je vous invite aujourd'hui à sortir 14,99 euros de votre poche pour acheter le premier album de Jake Bugg. Pas de téléchargement illégal, hein. Piquez le CD si vraiment vous n'avez pas les moyens de vous l'offrir, au moins ça lui rapportera quelque chose et ça sera comptabilisé dans ses ventes.

Je suis tombé sous le charme du mélange de folk et de pop de ce gamin de 18 ans qui a débarqué voici quelques mois de Nottingham, sa guitare à la main. Et pourtant, je n'aime pas Dylan, hein, ni la country. Mais Jake Bugg apporte la fraîcheur, la spontanéité qui manquent un peu au milieu de la musique. Ses influences ? Dylan, donc. Mais aussi Johnny Cash, Donovan. Oasis, aussi. Et les Beatles. Remarquez, que Bugg aime les Beatles, c'est cohérent.

Sinon, comme tout Anglais prolo qui se respecte, il adore le foot et se vante d'être supporter de Notts County, la plus vieille équipe du monde (crée en 1862), qui se traîne en troisième division. Un gars simple, je vous dis.

Ecoutons pour conclure ce qu'il dit de Justin Bieber : "On a les mêmes initiales... On m'a dit qu'il était né un jour après moi... C'est mon jumeau maléfique ! Sa musique est épouvantable... Tout ce qui l'intéresse, c'est l'argent... Dans la musique, l'important, c'est d'être honnête..."

Comme dans la vie, Jake. Allez, retournez vite payer le CD que vous avez fauché.

Je ne sais pas pourquoi, mais l'hiver j'ai tendance à accroître ma consommation d'alcool... Mmmoui, encore que, l'été, face à la mer...

Sculpture scientifique éphémère

Gros bonnet(eau) de la pègre

Made in chine

Mémoire 44 : dés et D-day

Soirée Hard Mods, GetCarter on the decks

16h15

17h30

Un cadeau de Noël en retard mais ça valait le coup d'attendre : le livre paru en 1975 regroupant l'intégralité des calendriers Pirelli de 1965 à 1974. De l'érotisme de bon goût, pour se réchauffer le coeur pendant les longues soirées d'hiver. Avec en préface un magnifique texte de l'inénarrable David Niven.