Toute l'année, j'essaie d'être sage, honnête, droit dans mes bottes. Je dis bonjour en rentrant dans les magasins. J'aide les vieilles dames à porter leur filet à provisions. Je défends le bon goût dans Fury Magazine. Alors à Noël c'est la récompense, le Père Noël ne peut pas faire autrement que de me gâter. Morceaux choisis.
Une boîte absolument neuve de petits soldats Atlantic, qui ont attendu pendant trente-cinq ans, alignés comme à la parade, qu'une main d'enfant innocente mais ferme vienne les dégrapper. Ben désolé les gars, ça n'arrivera pas de sitôt.
Et je ne résiste pas à la tentation de recopier le petit texte au dos de la boîte, pour faire plaisir à Pierrot-la-science : "Les Royal Fusiliers sont nés en 1685, ils devinrent bientôt l'épine dorsale de l'Armée Britannique et furent employés sur tous les fronts de l'immense Empire Anglais. Afrique, Inde, Amérique, Australie, Nouvelle Zélande : ils furent présents partout où le Roi avait besoin d'eux. En 1915/18 ils agrandirent encore leur réputation en combattant sur la Marne aux côtés des Français, et durant la 2ème Guerre Mondiale, ils dirigèrent leurs armes contre les Allemands et les Japonais. En Grèce, en France, pendant la campagne d'Afrique et en Normandie, ils furent en première ligne. Dans la jungle malésienne, en Birmanie et en Nouvelle Zélande, ils résistèrent à l'envahissante armée japonaise jusqu'à la Victoire finale.
Ils eurent également une part importante durant la guerre de Corée en 1950/55 et aujourd'hui, malheureusement ils sont employés pour l'Irlande en flammes."
Une luxueuse réédition de cette célèbre histoire de Spirou, initialement parue en 1959, agrémentée de nombreux documents et commentaires ainsi que d'une reproduction des planches originales. Franquin au sommet de son art. C'est beau comme une tranche de veau.
Dans la famille "Soleil", mon préféré restera le vert. Mais le rouge n'est quand même pas mal non plus. Un katana volé, un samouraï qui doit le récupérer pour préserver son honneur et éviter un incident diplomatique entre les USA et le Japon. Remarquez, il se fatigue pour rien, il y aura quand même Pearl Harbour 70 ans plus tard. Charles Bronson, Ursula Andress, Terence Young, le bonheur. Et Alain Delon pas vraiment à sa place. Plus que dans "Zorro" quelques années plus tard, quand même.
2,7 kilos, vous ne pourrez pas le lire couché sur le dos dans votre lit. A moins d'être capable de taquiner la Chose ou Hulk au bras-de-fer. Mais purée que c'est beau ! L'ouvrage ultime sur la "maison des idées" à l'intention des pauvres, gavé de fac-similé de croquis, documents, cartes, qu'on ne pourra jamais s'offrir en version originale.
Un porte-clefs plus adapté à un Tie-fighter qu'à une Twingo. D'accord c'est un peu ridicule, mais quand ça vient de ses enfants, on trouve ça magnifique.
Fjällräven Gutulia anorak. Parfait pour attaquer une usine d'eau lourde en Norvège ou délivrer un général américain prisonnier dans les Alpes autrichiennes, pour assister à un match de foot dans le nord de l'Angleterre ou tout simplement aller chercher des champignons dans les Pyrénées.
Katanga. Ka-tan-ga. Un nom découpé à la machette. Des mercenaires, des civils en danger, des diamants, le Congo indépendant. Jim Brown et Rod Taylor. J'attendais ce DVD depuis des lustres. Merci à Oddjob de m'avoir fourni la matière à ma prochaine "dernière séance". L'élève Moinet, lui, m'a offert des chaussettes noires. Pour rester dans le thème Eddy Mitchell, sans doute.
Affiche italienne du film "Pas de roses pour OSS 117" (1968) dessinée par Enzo Nistri.
Affiche italienne du film "Modesty Blaise" (1966) dessinée par Sandro Simeoni.
Ces deux affiches king size, ce sont des cadeaux empoisonnés : elles vont me coûter un bras pour les faire encadrer, et il me faudra louer un J5 pour les transporter. Mais ces deux merveilles de la vague euro-spy le valent largement.
Enfin, un parapluie. Qu'il ne faut bien sûr jamais ouvrir, même s'il pleut à verse, sauf pour préserver la mise en plis d'une jeune femme en détresse. Il ne me manque qu'une Bentley et Emma Peel, et je suis John Steed.
